Actus et conseils immobiliers

Coup de froid sur le marché immobilier belge?

Vendre un bien en 48h, ça reste possible grâce à l'iBuying !

L’indexation des salaires ne suffirait pas à couvrir l’augmentation des taux d’intérêts...

Après des années de croissance, soutenue par des taux d’intérêts extrêmement bas, les professionnels de l’immobilier et les vendeurs particuliers que nous rencontrons sont unanimes pour dire que le marché est quasi à l’arrêt en ce début 2023.

Pour rappel, les prix immobiliers ont augmenté de plus de 40% en moins de 10 ans. Une croissance annuelle de 5 à 8% était la coutume.

L’inflation, la crise énergétique et la hausse des taux d’intérêts changent radicalement la norme.

Quelques exemples :


Un couple qui gagnait ensemble 5.000€ net début 2022 avait une capacité d’emprunt, sur 25 ans, d’environs 420.000€. Avec un apport personnel de 20%, le couple pouvait raisonnablement envisager l’achat d’un bien à 435.000€ (hors frais de notaires)*.

Un an plus tard, même avec l’indexation de 10,5% des salaires, ce couple ne dispose plus que d’une capacité d’emprunt pour un bien de 375.000€. Soit près de 14% de moins.

Dans le cas d’un isolé, avec un revenu avant indexation de 2.500 € net, on passe d’une capacité d’achat de 175.000 à 150.000€…

A cela vient s’ajouter l’explosion des prix énergétiques dans un paysage belge fort énergivore. Énormément de biens ont un score énergétique PEB entre « E » et « G ». Et ces biens-là, la majorité des acheteurs n’en veulent plus.

S’en suit un vrai coup de froid sur le marché. Les biens, ne trouvant pas d’acquéreur (fonds insuffisants, dossiers refusés par le banques…) restent beaucoup plus longtemps en vente. Un vendeur sur 2 avec lequel nous avons été en contact nous confirme que son bien n’a pas trouvé preneur en plus de 4 mois.

Mais alors, faut-il craindre un effondrement du marché ?

L’ immobilier reste un parfait exemple de marché répondant à la loi de l’offre et de la demande.

La vraie valeur d’un bien est le montant qu’un acheteur est prêt (volonté) et capable (capacités financières) de payer.

Il semble que l’on constate actuellement une inadéquation entre les prix et les capacités de financement. Une baisse des taux d’intérêts semble peu réaliste dans les mois (voire les années) à venir. Une baisse des prix pourrait relancer la dynamique, mais peu de vendeurs sont prêts à entendre un tel discours. Ce qui entraîne automatiquement des durées de vente très fortement rallongées.

Si les économistes annoncent quelques signes timides de reprise, il faudra sans doute plusieurs mois avant de pouvoir y voir plus clair. L’impact de l’envoi de blindés en Ukraine et l’embargo renforcé sur les carburants russes est encore inconnu.

En attendant, la brique dans le ventre des belges semble quelque peu indigeste.

*hypothèses : Taux d’intérêt 01/2022 : 1,5% et 01/2023 : 3,75% – emprunt hypothécaire de 80% de la valeur d’achat d’un bien, incluant 20% de frais (droits, expertises, frais divers), sur une durée de 25 ans. Capacité d’emprunt de 1/3 des revenus nets.

Le bilan 2022 de Wesold

Malgré un contexte difficile, Wesold a réalisé une très bonne année 2022. Nous avons reçu plus de 1.500 demandes d’offres et nos experts ont visités près de 900 biens immobiliers. De nombreux dossiers sont en cours d’acquisition.

Grâce à un processus fortement digitalisé, que nous améliorons encore de jour en jour, nous pouvons garantir un traitement rapide et efficace des demandes.

Nous avons engagé plusieurs nouveaux collaborateurs et nous avons encore ouvert de nouvelles positions pour 2023.

Nous sommes également en phase de lancement de Wesold en Flandre.

Gratuit, et sans engagement.

Partagez cet article

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email